Belle deuxième journée de courses sur l’ENGIE Kite Tour à La Grande-Motte ! Au programme du jour : six courses dans chaque catégorie dans un vent side d’environ 18 nœuds. Après 14 courses (trois discards), les leaders sont : Nell de Jaham et Poema Newland en Kitefoil, Samuel Michaille et Aude Ournac en Twin-Tip, Alex Caizergues et Fleur Chalot en planche directionnelle et enfin Oscar Leclair et Alexia Fancelli en Wingfoil.
Tu as décroché la médaille d’argent à Marseille aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Comment te sens-tu quelques semaines après ? Je me sens hyper bien. Je suis contente que ça soit fini. C’était une aventure incroyable. Toute la France en a profité et nous, les athlètes, encore plus. C’est la première fois que je reviens sur une compétition de kite. Tout le monde est motivé et s’amuse.
Tu es présente ce week-end à La Grande-Motte pour venir partager ton expérience olympique avec l’ensemble des riders… C’est trop cool. Les Jeux Olympiques sont LA compétition que tous les athlètes rêvent de faire. On me pose beaucoup de questions autour de la manière dont ça s’est passé, les backstages. Je trouve ça hyper sympa de partager cette expérience avec toutes les personnes qui sont ici. Ceux qui participent à l’ENGIE Kite Tour sont des passionnés de kite. C’est toujours un plaisir d’échanger avec eux.
Justement, le partage est au cœur du concept de l’ENGIE Kite Tour. C’est un aspect qui te plaît dans le circuit ? J’ai fait ma première compétition sur l’ENGIE Kite Tour il y a cinq ou six ans. Je trouve ça génial de pouvoir accéder aux riders professionnels. Quand j’étais jeune, le fait de pouvoir échanger avec les membres de l’Équipe de France m’a motivée. Et pour les amateurs, je pense que c’est un réel bonheur de nous avoir ici. On peut échanger tous ensemble, se donner des conseils. Ça permet de faire en sorte que les Français soient toujours les meilleurs en kiteboard.
Maintenant que tu es en Équipe de France, tu continues de venir sur l’ENGIE Kite Tour. Qu’est-ce que ça t’apporte d’un point de vue sportif ? Ça nous permet de faire une permanence d’entraînement. Pendant l’année, on a de grosses compétitions à l’international mais entre, on a parfois des trous de plusieurs semaines, voire de plusieurs mois. L’ENGIE Kite Tour nous permet de nous remettre en mode compétition, de prendre des départs et de faire des courses. Le but est de s’entraîner. On est entre professionnels et amateurs, il y a du monde sur la ligne. C’est ce qu’il faut.
A quoi ressemble ton programme pour la suite ? Une nouvelle préparation olympique ?
Je suis en rééducation, j’ai hâte de retourner à l’eau. Ensuite, le but est de continuer à faire du kite et d’aller aux Jeux Olympiques de Los Angeles. Je vais quand même prendre un peu de temps pour moi dans les semaines et mois à venir et profiter de cette médaille avant de me relancer dans une préparation olympique. C’est long, quatre ans. J’ai envie de profiter de tout ce que l’on ne peut pas faire pendant une PO l’année prochaine mais je serai quand même présente sur les compétitions. Le but sera de se qualifier pour Los Angeles.